27 juin 2013

SAVOIR ACCEPTER CE QUI NOUS DÉPASSE POUR EN TIRER PARTI

Peut-on comprendre ce qui émerge et diriger sans décider ?
La finalisation de mon prochain livre, Les Radeaux de feu, avance. Je vais consacrer cet été à la rédaction finale.
Mon blog va donc être un peu plus tôt en vacances. Dès la semaine prochaine, je commencerai à diffuser un best of au rythme d'un article le lundi et le mercredi. Le vendredi restera consacré à des billets issus de souvenirs de vacances, d'abord inédits, ce jusque vers fin juillet.
Le retour en live sera pour la rentrée, probablement vers mi-septembre. Désolé donc pour cette interruption, mais qui est pour la bonne cause !
En guise d'apéritif, voici ci-dessous le quatrième de couverture de ce nouveau livre :
Lorsqu'un risque d'inondation les menace, les fourmis de feu s’accrochent les unes aux autres pour former un radeau vivant capable d'affronter les flots. Ce radeau est assez résistant pour surmonter les tourbillons sans sombrer. Emportées par le hasard des courants, elles finissent par accoster et, sauvées, reprennent alors leur marche en avant terrestre.
Comment est née cette solution collective ? Certainement pas dans un bureau d’études ! Les fourmis savent-elles nager pour autant, et sont-elles individuellement conscientes de ce qu’elles font ? Non, la solution émerge de l’entremêlement de leurs actions individuelles.
Comme les radeaux de feu, les entreprises sont des construits sociaux qui voguent sur les flots de l’incertitude. La puissance collective y est sans commune mesure avec les capacités individuelles, et les solutions naissent involontairement. L’impact des décisions de leurs dirigeants est finalement de peu de poids face à la force de ces émergences aléatoires. D’autant moins qu’à la différence des fourmis, chacun de nous construit sa propre analyse de la situation et prend les initiatives qu’il juge bonnes !
Aussi le rôle majeur du dirigeant n’est-il plus tant de décider que de révéler la destination vers laquelle vogue le radeau, de responsabiliser ceux qui s’y trouvent, et de créer le climat de confiance indispensable à l’action collective. Il lui faut aussi accepter de ne pas tout comprendre, apprendre à se fier à ses intuitions et à les faire partager.
Cette approche est nouvelle, et savoir ne pas décider ne s’improvise pas ! A travers de nombreux exemples, l’auteur passe en revue les principes et l’éthique utiles à l’art de « diriger par émergence ».

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